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AIR-POT

L’ Air-Pot est un contenant en plastique recyclé et réutilisable qui grâce à son design développe activement la qualité du système racinaire des plantes.

Cette méthode révolutionnaire de culture en pot produit un système racinaire exceptionel, sans chignonage. Ce qui est impossible à obtenir avec d’autres conteneurs.

Fabriqué en HDPE (Polyéthylène Haute Densité) recyclé, l’ Air-Pot est de forme circulaire, avec une parois perforée en 3D, comme une boite d’oeuf. Il ne possède pas de surface plate pour déformer les racines et commencer le « chignonage ».

Les racines sont dirigées vers les trous d’air à l’extrémité des cônes, où la densité d’air élevée déshydrate la pointe ou, autrement dit, la coupe (air-pruning).

La réaction de la plante à ce processus de taille par l’air est la formation de plus de racines. Ainsi les plantes développent un système racinaire dense, fibreux et radiaire très rapidement.

L’ Air-Pot peut être fabriqué en plusieurs tailles, plusieurs hauteurs et peut être utilisé comme un conteneur complet avec ou sans base.

L’introduction récente d’un design amélioré du  Air-Pot qui améliore la solidité du conteneur une fois assemblé grâce à la coupe transversal de la paroi, donne aussi une réduction du temps d’assemblage.

Les avantages de l’utilisation des Air-Pots sont:

  • Elimination du chignonage racinaire.
  • Réduction des temps de croissance en pépinière.
  • Possibilité de planter toute l’année.
  • Production simplifiée.
  • Doublement, au moins, de la durée de conservation du stock de plantes.
  • Réduction des pertes.
  • Réactions supérieures de la plante en conditions climatiques extrêmes.
  • L’Air-Pot est fabriqué en HDPE recyclé.


Venez découvrir tous les modèles à la boutique  « Les jardins de Lutèce »     7 rue des Patriarches 75005  Paris  01.45.84.75.13

Le Bois Raméal Fragmenté (dits BRF ou encore bois raméaux fragmentés) est le nom donné à un mélange de résidus de broyage de rameaux de bois frais (branches).

Par sa couverture du sol et son apport en lignine, il favorise le développement d’humus qui permet de limiter, voire de supprimer, le labour, les apports d’engrais et l’irrigation.

En utilisant des branches fraîchement broyées et répandues rapidement au sol, une pédofaune et une pédoflore vont s’installer et ainsi reproduire les mêmes mécanismes que la forêt, laquelle est autosuffisante. Les BRF sont considérés comme des aggradants (on parle alors d’aggradation à l’inverse de dégradation) et présentent donc un matériau de premier choix pour restaurer les sols épuisés.

La culture sur B.R.F permet de neutraliser les principales maladies dont sont victimes les tomates (exemple, la Fusariose). Vous pouvez récupérer auprès d’un élagueur tous les rameaux de bois (dont le diamètre est inférieur à 7 cm), sauf les résineux qui apportent de l’acidité. C’est une méthode biologique, et économique : entrez en contact avec les élagueurs de votre commune, cela les arrange de vous donner les rameaux de bois, car s’ils les rapportent à la déchetterie, ils doivent payer une taxe.

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Masanobu Fukuoka (1914 – 2008)  est  microbiologiste de formation , il s’est spécialisé en phytopathologie, avant de commencer à douter des progrès apportés par l’agriculture scientifique. Il abandonne alors son poste de chercheur et part cultiver sa ferme familiale sur l’île de Shikoku. Dès lors, il consacre sa vie à développer une agriculture plus conforme à ses convictions, qu’il qualifiera d’agriculture naturelle. Ses recherches, inspirées de ses racines culturelles zen, taoïste, shinto, vont dans le sens d’une unification spirituelle entre l’Homme et la Nature. A partir des années 1980, ses travaux rencontrent progressivement une reconnaissance mondiale, et il multiplie les conférences et rencontres internationales. Sa ferme devient un lieu d’échange sur ses pratiques pour des experts et curieux venus du monde entier.

Il est l’auteur de la Révolution d’un seul brin de paille qui raconte et théorise son expérience en agriculture naturelle. Sa pratique inspire en grande partie la permaculture de Bill Mollison et David Holmgren, malgré des différences philosophiques notables, l’agriculture naturelle étant basée sur le non-agir et le refus du savoir scientifique et rationnel.

« …répandre de la Paille est le fondement de ma méthode pour faire pousser le riz et les céréales d’hiver. C’est en relation avec tout, avec la fertilité, la germination, les mauvaises herbes, la protection contre les moineaux, l’irrigation. Concrètement et théoriquement, l’utilisation de la paille en agriculture est un point crucial. Il me semble que c’est quelque chose que je ne peux faire comprendre aux gens. »

« Faire pousser des arbres sans élagage, sans fertilisant ni pulvérisations chimiques n’est possible que dans un environnement naturel. »

« Comme la nourriture naturelle peut être produite avec le minimum de coût et d’effort, j’en déduis qu’elle devrait être vendue meilleur marché. »

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En laissant faire la nature, et en limitant au maximum les interventions humaines nécessaires, il réalise que le rendement de sa production de riz est meilleur qu’en agriculture classique. Même sans apport extérieur, sa méthode d’agriculture a pour principal effet d’enrichir le sol plutôt que de l’épuiser.

Selon lui, l’esprit de discrimination, qui frappe l’ensemble de nos sociétés, a touché aussi l’agriculture productiviste moderne, et en explique les dérives. L’esprit de non-discrimination permet à l’homme attaché à la nature de la percevoir comme un tout non différentiable. Le sūtra du cœur, qu’il cite, essence du bouddhisme zen, résume l’esprit et la pratique de cet ancien chercheur en pathologies des plantes. Sa référence à Dieu sera plus marquée dans son dernier livre. Son premier ouvrage offre un éclairage simple et clair sur l’évolution de l’agriculture japonaise et mondiale.

En 1988 il a reçu le « Ramon Magsaysay Award », souvent considéré comme équivalent au Prix Nobel en Asie pour ses travaux et services rendus « à l’Humanité ».

Beaucoup de travail a été fait pour adapter la méthode Fukuoka aux conditions de l’agriculture européenne, entre autres les recherches de l’agriculteur français Marc Bonfils, du travail de Emilia Hazelip, qui au cours de nombreux stages en France, en Espagne, et aux États-Unis, ont repris les fondamentaux du travail de Fukuoka.

Le jardin d’Emilia Hazelip part 1

Seed Bombing

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Les « seed bombs » ou  » seed grenades »  sont les armes favorites des « Guerilla gardeners », elles permettent en effet de végétaliser facilement des espaces urbains inhospitaliers. Elles sont composées d’un mix de graine, d’1/3 de lombricomposte et de 2/3 d argile. Ainsi compactées et séchées elles sont facilement transportables et on peut ainsi les jeter par dessus n’importe quelle barrière et sur n’importe quel terrain.

Le terme « seed grenades » a été pour la première fois utilisé par Liz Christy en 1973 quand elle démarra à N.Y la « green guerilla » (les premières actions de fleurissement sauvage). Les premières grenades étaient fabriquées à partir de préservatifs, de graines de fleurs sauvages, d ‘eau et d’engrais.

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Les « seed bombs » aujourd’hui employées s’inspirent d’une technique inventée par  Masanobu Fukuoka, le père de l’agriculture du non-agir ( une forme de culture Bio). Elles étaient employées pour la réhabilitation de terrains arides, la reforestation et l’agriculture naturelle.

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1.  Mélangez 1/3  de lombricomposte  et 2/3 d’argile

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2. Ajoutez y votre mélange de graine

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3. Humidifiez  jusqu’à obtenir une pâte compacte.

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4. Malaxez l ‘ensemble et formez des petites balles.

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Voila c’est prêt…

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Vous n’avez plus qu’à vous baladez et jetez vos « seed bombs » là ou bon vous semble…

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Le « guerilla gardening » est un acte éco-militant qui consiste à reverdir les centres villes. Les guerriers jardiniers armés de pelles, de rateaux et de leur fameuses « seed bombs » envahissent les centres villes…

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Ce mouvement né il y a 25 ans à New York connait une seconde jeunesse depuis que le Londonien Richard Reynolds a fondé il y a 4 ans le blog http://www.guerrillagardening.org/ et écrit le livre  » On guerilla gardening ». Il a véritablement lancé un mouvement international de fleurissement sauvage des espaces publiques.

En France:

A Bordeaux par exemple, un groupe de planteurs sauvages de tournesol s’est constitué. A Lyon, le collectif  « on sème » a établi son premier jardin sauvage à Gorge de loup, sur un terrain squatté. Lugdunum Guerilla, à l’origine du collectif lyonnais, précise sur un forum que « les riverains sont bien impliqués, les gamins du quartier ont tous mis la main a la pâte ». A Paris, le groupe Verdir du Quartier Porte Saint-Denis Paradis de Paris Xe s’est fixé pour objectifs « d’encourager et coordonner les initiatives privées pour développer les espaces végétaux dans le quartier (fleurissement de pieds d’arbre, installation de jardinières…) ». Dans le XVIIIe arrondissement de la capitale,  le groupe  « Germinal – Vers un terrorisme tendre » leur a emboîté le pas.

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Plein feu sur ce Livre sortit aux éditions Terre Vivante qui nous en apprend un peu plus sur l’origine de  cet engouement, qui est de plus en plus important,  pour les jardins communautaires.

Les jardins partagés s’inspirent des « community gardens » créés dans les années 70 à New York et en Californie. A la suite d’échanges entre association Canadienne, Américaine et Française le mouvement débuta à Lille à la fin des années 90. Réunissant à la fois un intérêt social et écologique, le nombre de projets de jardins partagés ne cesse de grandir.

Les auteurs sont au coeur de la mouvance des jardins partagés. Laurence Baudelet, ethno urbaniste, est chargée de mission au sein de l’association Graine de jardins en Ile de France. Frédérique Basset, journaliste et auteur, est spécialisée dans les sujets de société et d’écologie. Alice Le Roy est conseillère à la mairie de Paris sur les questions d’environnement.

Note de l’éditeur:

« Les jardins partagés représentent une innovation dans l’horizon très minéral de nos villes. Dans ces espaces à taille humaine, parenthèses de verdure dans un paysage de plus en plus aseptisé, on sème, plante, bine, arrose, mais avant tout, on cultive l’échange et la solidarité. Toutes les générations s’y retrouvent, celles qui ont encore le souvenir de leurs racines rurales et celles qui l’ont perdu. Le jardin devient un laboratoire de petites utopies, où l’expérimentation environnementale va de pair avec la convivialité et la créativité.

Cet ouvrage reflète le foisonnement des expériences, la diversité des histoire de jardins et la richesse des parcours de jardiniers, grâce à de nombreux témoignages, recueillis dans toute la France. Le citoyen en herbe pourra y puiser l’inspiration et toutes les informations utiles pour se lancer dans l’aventure. »

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Ce superbe livre vient de sortir en France au mois de Février aux éditions du Rouergue. L’auteur Josep Maria Vallés est un ingénieur agronome qui cultive des légumes sur sa terrasse depuis plus de dix ans.

note de l’éditeur:

« Alors si vous voulez manger des légumes savoureux et non traités, sans vous ruiner, mais que vous vivez en ville et n’avez pas de jardin. Qu’à cela ne tienne, grâce à ce livre, vous allez pouvoir aménager un véritable potager bio sur votre balcon ou votre terrasse.

Accessible à tous, y compris aux apprentis jardiniers, richement illustré de photos, shémas, dessins,  ce manuel complet aborde tous les aspects à prendre en compte pour l’instalation, l’entretien et la planification de votre potager.

Josep Maria Vallés vous fait partager sa longue expérience de jardinier urbain. Avec lui, vous retrouverez le plaisir de manger des légumes sains que vous aurez cultivés vous-même. »

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les « keyhole et bag gardens » sont des techniques potagères utilisées essentiellement en Afrique dans des régions arides comme le Lesotho ou l’Uganda.

Ces méthodes permettent une importante production de légumes sur des surfaces limitées toute en contrôlant l’arrosage.

les « keyhole gardens » (littéralement jardins en forme de trou de serrure) sont des petits potagers circulaires au centre desquels se trouve une colonne qui sert de composteur et de distributeur d’eau, ce qui entraine une diffusion lente et homogène des nutriments. Le substrat est fait de plusieurs couches de canettes de métal usager, de paille, de cendre et de terre. Parce qu’il est maintenu et entouré par un muret de pierre, le substrat est protégé de l’ érosion donc réutilisable à volonté.Il est ainsi possible de cultiver une multitude de différentes variétés de légumes sur un même espace.

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L’organisation « Send a Cow » est a l’origine du projet. Par l’intermédiaire de parrainage elle diffuse ces techniques révolutionnaires de jardinage en Afrique. En effet depuis 1988 l’organisation « Send a Cow » aide les paysans africains à trouver des solutions pour cultiver leur nourriture afin qu’il deviennent auto-suffisants. Ils leurs délivrent des conseils techniques, peu coûteux et organiques. Ils envoient également vaches, chèvres et volailles afin qu’ils se créent des petites fermes autogérées.

send_a_cow_mpho_makara_with_keyhole_garden170% des africains dépendent de ce qu’ils cultivent sur leur terre. Les changements climatiques ont sérieusement réduit le niveau de fertilité des sols dans de nombreuse régions d’Afrique. Pour de nombreuses familles les « keyhole gardens » sont une solution de survie.

 » Mahaha Mplou vit en Afrique  du sud dans le Lesotho, elle gèrent 3 keyhole gardens de 2 mètres de diamètre chacun et parvient ainsi a subvenir au besoin des 10 membres de sa famille »

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Un autre concept  présenté par l’organisation Send a Cow : le bag garden. Véritable petit potager vertical, composé d’un sac de jute, d’un substrat enrichi et d’une colonne de distribution d’eau en pierre.

Une idée géniale  qui sauve des vies en Afrique et qui est tout à fait transposable en ville dans une cour ou sur un balcon…

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Kokopelli est une association qui se bat pour la libération de l humus et des semences.En effet ils vendent des graines de légumes anciens reproductibles à l’inverse des semenciers officiels qui eux vendent des graines F1 non reproductibles, rendant ainsi les cultivateurs dépendants,  limitant le nombre de variétés et réduisant ainsi la biodiversité. L’association est régulièrement attaquée par les gros semenciers.

Ils ont besoin de votre aide: SIGNEZ LA PETITION…

http://www.univers-nature.com/signez/?code=cat

« La semence, essence même de la vie, est aujourd’hui menacée. 12 000 ans de construction collective patiente et réfléchie ont abouti à la création d’un patrimoine végétal, technique et culturel inestimable, commun à toute l’humanité. Cet héritage court aujourd’hui le risque d’être confisqué par une infime minorité.L’aliénation de la semence par l’agro-industrie, constitue un danger sans précédent pour l’avenir : l’indépendance alimentaire et la santé des peuples. Les vendeurs de pesticides bricolent dans leurs laboratoires des chimères génétiquement modifiées, qu’ils osent appeler semences, générant des plantes dépendantes entraînant une régression technique pour les paysans, les jardiniers et les amateurs.
Les lobbys, aidés par l’Etat, pour obtenir le monopole de ce qui appartient à tous, veulent supprimer le droit inaliénable de chacun de ressemer sa récolte. Les sélections de terroir garantissent des plantes saines et savoureuses. La semence industrielle est malade, elle ne peut vivre sans pesticides, engrais chimiques ou manipulations génétiques. Polluante pour l’environnement, elle est le point de départ de la mal-bouffe. Comme les générations qui nous ont précédés, nous avons le devoir de transmettre à nos successeurs, la possibilité d’orienter et de choisir leur avenir.- Conscient que le maintien de la biodiversité est facteur de sécurité, d’indépendance alimentaire et de nourritures abondantes pour demain,
– Conscient que la semence est un bien commun à tous les peuples,
– Je demande que la loi AFFIRME le droit inaliénable de toute personne de cultiver, semer, multiplier, acheter, échanger, offrir, céder, transmettre, tout végétal (graine, bouture, plant, tubercule, etc.) sans restriction légale d’aucune sorte.
– Je revendique le droit de me procurer et de consommer librement la nourriture issue du produit des semences de population, de pays, de famille, dites anciennes : toutes, graines de vie.En signant cette pétition, je défends ma liberté, un patrimoine et permet, avec l’association Kokopelli, la transmission de la biodiversité et de la fertilité aux générations futures. »

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8 ème édition augmentée. Ouvrage de 704 pages, toutes en couleurs, illustrées de 950 photographie. Cet ouvrage présente une collection planétaire de 2700 variétés et espèces principalement alimentaire. Il présente également 125 pages d’articles sur la biodiversité, la confiscation du vivant, la folie des chimères génétiques. C’est un manuel de production de semences pour le jardin familial avec des informations très détaillées permettant à tous les jardiniers, et maraichers, de produire leurs propre semences en toute pureté variétale.

Indispensable !!!

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New Roots Urban Farm est un collectif à but non lucratif qui oeuvre pour la diffusion de techniques de jardinage urbain dans la ville De St Louis dans le Missouri.Ils permettent ainsi aux habitants des quartiers en difficultés de ce réunir autour d’un projet commun: le potager; et de subvenir à une partie de leurs besoins alimentaires.

Voici leur manifeste:

« Nous sommes réunis car nous partageons la même vision du soutien humanitaire. Nous croyons que toutes les communautés humaines sont responsables de creer et de maintenir leurs besoins basiques en utilisant des méthodes durables et que les membres de ces communautés sont responsables de leur besoins et de leur environnement. Nous pensons que toutes les communautés peuvent  se donner du pouvoir et en donner à leur environnement en participant activement à l’organisation et à la production de leurs besoins les plus basiques.
Au niveau le plus local, nous pensons que chaque quartier devrait avoir un système localisé qu’il créerait pour satisfaire au besoin de nourriture de leur communauté. Nous ne pouvons pas compter sur les fermes  ou les marchés éloignés pour nous nourrir, nourissons nous tout seul. Nous devons prendre nos responsabilités pour nous-mêmes et nos communautés. Nous sommes là pour expérimenter un nouveau modèle de ce qu’une communauté peut accomplir par elle même.
Nous couvrons la bordure géographique de 2 quartiers dans le Nord de la ville de Saint Louis où nous soutenons et entretenons 2 sites fermiers et 2 maisons tests avec une cuisine extérieure, plusieurs arbres fruitiers, une petite communauté de maisons.
Avec moins d’1/2 acre, nous nourissons en moyenne 75 personnes par semaine en pleine saison.
Notre site fermier principal sert de terre de rencontre pour les gens, les idées, les nouvelles méthodes et les approches innovantes de l’agriculture pour un mode de vie responsable. »

« Nous pensons que notre société encourage des injustices importantes, des violences endémiques, une destruction écologique ruineuse et de l’avidité et que ces problèmes sont ancrés dans les systèmes dominants gouvernementaux et économiques. nous préférons donc un changement de système radical et nous nous opposons aux systèmes dominants incluant le capitalisme, le patriarcat et la suprématie blanche. »picskids5a

gardenext21# Pour plus d’autonomie alimentaire.

Aujourd’hui, dans le monde entier et plus encore dans notre société occidentale, chacun de nous est largement dépendant, pour s’alimenter, de l’industrie agro-alimentaire et du commerce mondial. Cultiver ses aliments, au moins en partie, cela signifie s’autonomiser d’un système qui repose sur l’injustice et la dégradation accélérée des ressources naturelles. C’est aussi garder le contrôle sur la production et s’assurer de la qualité de ce qu’on mange, chose fort difficile de nos jours… Et puis, à condition d’y mettre un peu d’énergie (humaine !), cela peut engendrer des économies substantielles dans un budget un peu trop serré !

# Pour créer et entretenir des liens sociaux.

On sait que les espaces verts, en ville, sont des lieux privilégiés de socialisation. Qui n’aime pas s’échapper de la grisaille ambiante et aller y chercher un peu de calme et d’oxygène ? Partager un coin de terrain et le travailler à plusieurs, par exemple avec des voisins, peut aussi créer aussi une toute nouvelle dynamique dans un quartier. Et rapprocher les citadins les uns des autres…

# Pour améliorer notre cadre de vie.

Le vert, ça embellit la ville. Tout le monde rêve d’un jardin à soi ! Mais, étant donné le manque d’espace disponible au niveau individuel dans notre ville, des arbres dans la rue, des fleurs aux balcons, des parcelles collectives de potager, des parcs pour tous créent déjà un sentiment de bien-être. Il ne s’agit pas que d’esthétique : la couverture végétale, en ville, améliore réellement nos conditions de vie en nous fournissant de l’ombre, de l’oxygène, en nous procurant une isolation sonore et thermique (d’où le grand intérêt des toitures vertes), ainsi qu’en absorbant les eaux, évitant ainsi des inondations provoquées par l’imperméabilisation des sols.

# Pour développer et transmettre des savoir-faire.

Il y a quelques dizaines d’années encore, à peu près tout le monde avait un contact avec la terre et une connaissance pratique du travail de celle-ci. Aujourd’hui, pour la majorité des gens, ce savoir est perdu. Sans supermarché, le citadin moderne n’a plus aucune idée de comment se fournir son alimentation. Même les jardiniers amateurs, souvent, ne choisissent plus pour leurs jardins et balcons que des variétés ornementales exotiques et commerciales. Est-ce une fatalité ? Non, car de plus en plus de citoyens, préoccupés par la qualité de leur alimentation et par la santé de la planète, prennent l’initiative de se former aux méthodes de l’agriculture biologique et de les transmettre à d’autres. Et pour ça, pas de meilleur enseignement que de mettre soi-même ses mains dans la terre. Un atout de taille face à un avenir écologique incertain !

# Et bien sûr, pour le plaisir.

Ceux qui le pratiquent déjà savent que le jardinage est une source infinie de plaisirs. Au-delà de l’émerveillement d’observer les cycles de la nature, il y a aussi ce sentiment de paix et de bien-être suscité par le travail manuel en plein air. Sans parler de la joie et de la fièrté de manger ses propres fruits et légumes une fois arrivés à maturité…

Où cultiver en ville ?

Dans son jardin ou sa cour, sur les toîts, dans les terrains vagues, dans un coin de parc, sur les balcons, terrasses et appuis de fenêtre, les accotements, et même en appartement… Ouvrez grands les yeux et vous découvrirez toutes sortes d’espaces disponibles autour de chez vous. Pourquoi pas les occuper pacifiquement avec vos petites plantations ? Cherchez et vous trouverez… même s’il faut commencer petit. Réfléchissez aussi de façon tridimensionnelle : certains fruits et légumes peuvent être cultivés sur un axe vertical, par exemple le long d’un treillage fixé au mur, et se combiner ainsi avec d’autres s’étendant au sol. Notre devise : profiter de tout l’espace disponible.

Plein d’avantages…

Du bien-être, de nouveaux savoirs, des produits frais, sains et économiques, du plaisir à admirer la croissance de ses plantes… Et aussi, un merveilleux moyen de recycler les déchets organiques de son foyer via le compost, tout en enrichissant notre sol.

Et aussi quelques mises en garde.A prendre en considération afin de réussir son petit jardin urbain :

# Lorsque qu’on cultive en bacs, l’humidité du sol s’évapore beaucoup plus rapidement qu’en pleine terre. Il faut donc s’assurer d’arroser très régulièrement en cas de temps sec, ou votre récolte sera perdue en un rien de temps.

# Attention au plomb ! A Bruxelles, beaucoup de sols sont pollués. On a décelés dans certains d’entre eux de très hauts taux en plombs, très dangereux pour la santé. Prenez donc la peine de faire analyser votre sol si vous récupérez un terrain au passé inconnu.

# Il est vrai que la pollution de l’air nuit aux cultures en milieu urbain, d’autant plus que les tissus végétaux fixent les polluants atmosphériques. Il est donc conseillé de laver trois fois ses légumes et herbes aromatiques avant de les consommer. Cependant, n’oublions pas que les terres et eaux de nos campagnes étant très polluées, elles ne nous garantissent pas nécessairement des aliments plus sains qu’en ville !

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Auto-suffisance est un groupe de citadin écolo-activistes qui ont transformé un des symboles fort de la consommation d énergie et de la pollution environnementale: la voiture, en un jardin potager.

« Une voiture prête pour la casse est transformée en potager public, et sert ainsi d’outil pour faire des emplacements de parking, des espaces fertiles et générateurs de liens sociaux par le jardinage collectif.
La « voiture-potager » est aménagée avec des plantes et des légumes, et pourra servir d’exemple et d‘inspiration. Une partie de la « voiture-potager » est vierge, et prête à être semée et travaillée par les gens qui visitent le lieu où la voiture-potager sera « garée ». Ainsi, les passants seront invités à « semer des graines pour une ville verte et nourricière », et à devenir ainsi plus « auto » suffisants dans leurs besoins alimentaires. »
Le projet invite à être reproduit par d’autres, et à adopter des pratiques d’agriculture urbaine spontanée partout en ville. « 

Ce collectif belge s’ occupent également d’un excellent site: http://www.auto-nomie.be/ qui regorge d’informations afin de bien démarrer son potager urbain.

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Future Farmers

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Voici une initiative qui j’espère fera des émules.

Victory Gardens 2007 est un projet artistique et environnemental, qui réunit graphistes, jardiniers et jeunes urbains autour des potagers citadins.

Ce projet né à San Fransisco, s’inspire des communautés potagères crées en 1941 aux Etats-Unis.

En effet durant la seconde guerre mondiale le gouvernement Américain proposa au citadin de cultiver fruits et légumes chez eux et dans les lieux publics afin de participer a l’effort de guerre: les » Victory Gardens » . Plus de 40% des fruits et légumes furent produits de cette manière. Il y avait en 1943 20 millions de potagers individuels et collectifs qui produisirent 8 millions de tonnes de nourriture.

Ces jardins, en plus de nous apporter une indépendance alimentaire, créent du lien social, un échange communautaire et nous maintiennent en contact avec un environnement naturel.

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Cesar Marulanda et Peggey Bradley sont à l’ origine de l’association « INSTITUTE OF SIMPLIFIED HYDROPONICS « . Ils oeuvrent pour la diffusion des techniques de jardinages hors sols utilisant trés peu d’énergie , des materiaux recyclés ou trés peu couteux.

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Ils transmettent ainsi des technologies de production alimentaire, accessibles et économiques afin de contribuer à l’amelioration de la nutrition.

Je vous conseille de commander leur guide de culture « Mon jardin potager sans terre guide pratique de culture hydroponique », disponible au format cdrom et dvd sur leur site http://www.carbon.org/

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C’est une mine d’informations pour le jardinage urbain, qui contient de veritables plans pour réaliser espaces et supports de culture, des fiches detaillées pour chaque variétés de légumes. Vous y trouverez également des conseils pour fabriquer votre composteur et élever vos vers de terre, controler les insectes nuisible naturellement..

482220978_da5f019831L’hydroponie simplifiée est une technique de culture potagère qui s’inspire des techniques de culture hydroponique moderne dans un contexte de ressources limitées.

Le terme hydroponique vient de la combinaison de deux mots grecs qui signifient « mettre dans l’eau ». Cette méthode permet de cultiver, dans un espace restreint, un plus grand nombre de plantes qui donnent rapidement un meilleur rendement. D’aucuns prétendent que le goût des légumes en est aussi amélioré. Qui plus est, les plantes les plus propices à la culture hydroponique — les concombres, les tomates et les plantes à feuilles comme la laitue et les fines herbes — sont précisément celles que recherchent nombre de citadins.

La plupart des systèmes hydroponiques sont formés de milieux de culture ou de « modules de croissance » remplis d’un « substrat » inerte ou d’un support de culture comme la vermiculite ou la sciure de bois, lesquels remplacent le terreau pour retenir les racines des plantes et l’humidité. Les racines sont tenues constamment humides, mais on les aère régulièrement pour éviter qu’elles ne pourrissent.

Les systèmes hydroponiques commerciaux peuvent être intensifs et coûteux. Parfois, des minuteurs sont installés pour actionner et fermer plusieurs fois l’heure des pompes électriques perfectionnées et des systèmes d’éclairage qui favorisent la croissance. Mais la culture hydroponique repose très souvent sur une technologie fort simple. Les rendements que l’on obtient avec ces systèmes « passifs » sont inférieurs à ceux que donnent les systèmes intensifs, mais quand même meilleurs que ceux des potagers habituels. Les frais de démarrage et d’entretien sont, eux aussi, peu élevés. Contrairement aux grands systèmes de haute technicité, les systèmes hydroponiques, plus rudimentaires, ne requièrent pas d’électricité pour l’irrigation des jardins.

Le projet Des jardins sur les toits est une initiative en agriculture urbaine de l’organisation de développement internationale montréalaise Alternatives. Depuis 2004, avec la collaboration de partenaires communautaires, institutionnels et gouvernementaux, Alternatives facilite l’implication citoyenne dans le verdissement d’espaces urbains minéralisés à des fins alimentaires et paysagères. Ces espaces minéralisés qui représentent la majorité des surfaces urbaines constituent un formidable potentiel pour permettre aux citadins de verdir les quartiers, cultiver de nouvelles relations au sein de leur communauté et pour améliorer leur alimentation, leur santé et la santé de leur environnement.

L’approche innovatrice de culture hors sol utilisée par Alternatives facilite le verdissement des surfaces autrement impropres à la culture (sols contaminés ou compactés, béton, asphalte) mais aussi des surfaces sous-utilisées accolées au bâti existant (toit, terrasse, balcons, structures extérieures, courts arrières etc.). Aménagée sous forme de jardins collectifs et participatifs dans des lieux publics ou privés, la création de ces nouveaux espaces verts communautaires s’inscrit dans une volonté de proposer des modèles de production alimentaire simple, abordable, écologique et facilement transférable au sud comme au nord pour faire face à l’urbanisation croissante et à l’appauvrissement continu des populations urbaines.rooftopgarden

La technique culturale préconisée par Alternatives consiste à produire des fruits et légumes dans des bacs à réserve d’eau. Cette technique simple et efficace offrent de nombreux avantages pour le jardinier urbain : valorisation du compost maison, recyclage de matériaux et espaces sous utilisés, une grande mobilité et adaptabilité, une autonomie et une économie d’eau, un contrôle de la qualité du sol à un coût abordable, une optimisation de la croissance des plantes par un apport constant en eau et en oxygène.

Depuis son début, l’initiative a inspiré le développement de plus d’une vingtaine de projets de jardins sans compter plus de deux cents balcons fleuris. Initié à Montréal, le projet rayonne dans le monde par le biais du web mais aussi par les partenaires internationaux d’Alternatives.

http://rooftopgardens.ca/

Jardinage Urbain

Ce blog a pour but de diffuser des informations sur les differentes techniques de jardinage permettant de cultiver son potager en ville, promouvoir l écologie urbaine en proposant des concepts innovants de jardinage sur les toits, les balcons, les terrasses, dans la rue, sur la Lune…

Partant du constat que l’urbanisme est grandissant, que les réserves d eau s’épuisent et que la terre surexploitée est transformée petit à petit en un substrat stérile. Une nouvelle génération de jardinier ont inventé des techniques de culture adaptées à ces conditions extrèmes.

C’est ce que je vous invite à découvrir…

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