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Posts Tagged ‘communauté’

Le Bois Raméal Fragmenté (dits BRF ou encore bois raméaux fragmentés) est le nom donné à un mélange de résidus de broyage de rameaux de bois frais (branches).

Par sa couverture du sol et son apport en lignine, il favorise le développement d’humus qui permet de limiter, voire de supprimer, le labour, les apports d’engrais et l’irrigation.

En utilisant des branches fraîchement broyées et répandues rapidement au sol, une pédofaune et une pédoflore vont s’installer et ainsi reproduire les mêmes mécanismes que la forêt, laquelle est autosuffisante. Les BRF sont considérés comme des aggradants (on parle alors d’aggradation à l’inverse de dégradation) et présentent donc un matériau de premier choix pour restaurer les sols épuisés.

La culture sur B.R.F permet de neutraliser les principales maladies dont sont victimes les tomates (exemple, la Fusariose). Vous pouvez récupérer auprès d’un élagueur tous les rameaux de bois (dont le diamètre est inférieur à 7 cm), sauf les résineux qui apportent de l’acidité. C’est une méthode biologique, et économique : entrez en contact avec les élagueurs de votre commune, cela les arrange de vous donner les rameaux de bois, car s’ils les rapportent à la déchetterie, ils doivent payer une taxe.

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Plein feu sur ce Livre sortit aux éditions Terre Vivante qui nous en apprend un peu plus sur l’origine de  cet engouement, qui est de plus en plus important,  pour les jardins communautaires.

Les jardins partagés s’inspirent des « community gardens » créés dans les années 70 à New York et en Californie. A la suite d’échanges entre association Canadienne, Américaine et Française le mouvement débuta à Lille à la fin des années 90. Réunissant à la fois un intérêt social et écologique, le nombre de projets de jardins partagés ne cesse de grandir.

Les auteurs sont au coeur de la mouvance des jardins partagés. Laurence Baudelet, ethno urbaniste, est chargée de mission au sein de l’association Graine de jardins en Ile de France. Frédérique Basset, journaliste et auteur, est spécialisée dans les sujets de société et d’écologie. Alice Le Roy est conseillère à la mairie de Paris sur les questions d’environnement.

Note de l’éditeur:

« Les jardins partagés représentent une innovation dans l’horizon très minéral de nos villes. Dans ces espaces à taille humaine, parenthèses de verdure dans un paysage de plus en plus aseptisé, on sème, plante, bine, arrose, mais avant tout, on cultive l’échange et la solidarité. Toutes les générations s’y retrouvent, celles qui ont encore le souvenir de leurs racines rurales et celles qui l’ont perdu. Le jardin devient un laboratoire de petites utopies, où l’expérimentation environnementale va de pair avec la convivialité et la créativité.

Cet ouvrage reflète le foisonnement des expériences, la diversité des histoire de jardins et la richesse des parcours de jardiniers, grâce à de nombreux témoignages, recueillis dans toute la France. Le citoyen en herbe pourra y puiser l’inspiration et toutes les informations utiles pour se lancer dans l’aventure. »

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les « keyhole et bag gardens » sont des techniques potagères utilisées essentiellement en Afrique dans des régions arides comme le Lesotho ou l’Uganda.

Ces méthodes permettent une importante production de légumes sur des surfaces limitées toute en contrôlant l’arrosage.

les « keyhole gardens » (littéralement jardins en forme de trou de serrure) sont des petits potagers circulaires au centre desquels se trouve une colonne qui sert de composteur et de distributeur d’eau, ce qui entraine une diffusion lente et homogène des nutriments. Le substrat est fait de plusieurs couches de canettes de métal usager, de paille, de cendre et de terre. Parce qu’il est maintenu et entouré par un muret de pierre, le substrat est protégé de l’ érosion donc réutilisable à volonté.Il est ainsi possible de cultiver une multitude de différentes variétés de légumes sur un même espace.

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L’organisation « Send a Cow » est a l’origine du projet. Par l’intermédiaire de parrainage elle diffuse ces techniques révolutionnaires de jardinage en Afrique. En effet depuis 1988 l’organisation « Send a Cow » aide les paysans africains à trouver des solutions pour cultiver leur nourriture afin qu’il deviennent auto-suffisants. Ils leurs délivrent des conseils techniques, peu coûteux et organiques. Ils envoient également vaches, chèvres et volailles afin qu’ils se créent des petites fermes autogérées.

send_a_cow_mpho_makara_with_keyhole_garden170% des africains dépendent de ce qu’ils cultivent sur leur terre. Les changements climatiques ont sérieusement réduit le niveau de fertilité des sols dans de nombreuse régions d’Afrique. Pour de nombreuses familles les « keyhole gardens » sont une solution de survie.

 » Mahaha Mplou vit en Afrique  du sud dans le Lesotho, elle gèrent 3 keyhole gardens de 2 mètres de diamètre chacun et parvient ainsi a subvenir au besoin des 10 membres de sa famille »

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Un autre concept  présenté par l’organisation Send a Cow : le bag garden. Véritable petit potager vertical, composé d’un sac de jute, d’un substrat enrichi et d’une colonne de distribution d’eau en pierre.

Une idée géniale  qui sauve des vies en Afrique et qui est tout à fait transposable en ville dans une cour ou sur un balcon…

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New Roots Urban Farm est un collectif à but non lucratif qui oeuvre pour la diffusion de techniques de jardinage urbain dans la ville De St Louis dans le Missouri.Ils permettent ainsi aux habitants des quartiers en difficultés de ce réunir autour d’un projet commun: le potager; et de subvenir à une partie de leurs besoins alimentaires.

Voici leur manifeste:

« Nous sommes réunis car nous partageons la même vision du soutien humanitaire. Nous croyons que toutes les communautés humaines sont responsables de creer et de maintenir leurs besoins basiques en utilisant des méthodes durables et que les membres de ces communautés sont responsables de leur besoins et de leur environnement. Nous pensons que toutes les communautés peuvent  se donner du pouvoir et en donner à leur environnement en participant activement à l’organisation et à la production de leurs besoins les plus basiques.
Au niveau le plus local, nous pensons que chaque quartier devrait avoir un système localisé qu’il créerait pour satisfaire au besoin de nourriture de leur communauté. Nous ne pouvons pas compter sur les fermes  ou les marchés éloignés pour nous nourrir, nourissons nous tout seul. Nous devons prendre nos responsabilités pour nous-mêmes et nos communautés. Nous sommes là pour expérimenter un nouveau modèle de ce qu’une communauté peut accomplir par elle même.
Nous couvrons la bordure géographique de 2 quartiers dans le Nord de la ville de Saint Louis où nous soutenons et entretenons 2 sites fermiers et 2 maisons tests avec une cuisine extérieure, plusieurs arbres fruitiers, une petite communauté de maisons.
Avec moins d’1/2 acre, nous nourissons en moyenne 75 personnes par semaine en pleine saison.
Notre site fermier principal sert de terre de rencontre pour les gens, les idées, les nouvelles méthodes et les approches innovantes de l’agriculture pour un mode de vie responsable. »

« Nous pensons que notre société encourage des injustices importantes, des violences endémiques, une destruction écologique ruineuse et de l’avidité et que ces problèmes sont ancrés dans les systèmes dominants gouvernementaux et économiques. nous préférons donc un changement de système radical et nous nous opposons aux systèmes dominants incluant le capitalisme, le patriarcat et la suprématie blanche. »picskids5a

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gardenext21# Pour plus d’autonomie alimentaire.

Aujourd’hui, dans le monde entier et plus encore dans notre société occidentale, chacun de nous est largement dépendant, pour s’alimenter, de l’industrie agro-alimentaire et du commerce mondial. Cultiver ses aliments, au moins en partie, cela signifie s’autonomiser d’un système qui repose sur l’injustice et la dégradation accélérée des ressources naturelles. C’est aussi garder le contrôle sur la production et s’assurer de la qualité de ce qu’on mange, chose fort difficile de nos jours… Et puis, à condition d’y mettre un peu d’énergie (humaine !), cela peut engendrer des économies substantielles dans un budget un peu trop serré !

# Pour créer et entretenir des liens sociaux.

On sait que les espaces verts, en ville, sont des lieux privilégiés de socialisation. Qui n’aime pas s’échapper de la grisaille ambiante et aller y chercher un peu de calme et d’oxygène ? Partager un coin de terrain et le travailler à plusieurs, par exemple avec des voisins, peut aussi créer aussi une toute nouvelle dynamique dans un quartier. Et rapprocher les citadins les uns des autres…

# Pour améliorer notre cadre de vie.

Le vert, ça embellit la ville. Tout le monde rêve d’un jardin à soi ! Mais, étant donné le manque d’espace disponible au niveau individuel dans notre ville, des arbres dans la rue, des fleurs aux balcons, des parcelles collectives de potager, des parcs pour tous créent déjà un sentiment de bien-être. Il ne s’agit pas que d’esthétique : la couverture végétale, en ville, améliore réellement nos conditions de vie en nous fournissant de l’ombre, de l’oxygène, en nous procurant une isolation sonore et thermique (d’où le grand intérêt des toitures vertes), ainsi qu’en absorbant les eaux, évitant ainsi des inondations provoquées par l’imperméabilisation des sols.

# Pour développer et transmettre des savoir-faire.

Il y a quelques dizaines d’années encore, à peu près tout le monde avait un contact avec la terre et une connaissance pratique du travail de celle-ci. Aujourd’hui, pour la majorité des gens, ce savoir est perdu. Sans supermarché, le citadin moderne n’a plus aucune idée de comment se fournir son alimentation. Même les jardiniers amateurs, souvent, ne choisissent plus pour leurs jardins et balcons que des variétés ornementales exotiques et commerciales. Est-ce une fatalité ? Non, car de plus en plus de citoyens, préoccupés par la qualité de leur alimentation et par la santé de la planète, prennent l’initiative de se former aux méthodes de l’agriculture biologique et de les transmettre à d’autres. Et pour ça, pas de meilleur enseignement que de mettre soi-même ses mains dans la terre. Un atout de taille face à un avenir écologique incertain !

# Et bien sûr, pour le plaisir.

Ceux qui le pratiquent déjà savent que le jardinage est une source infinie de plaisirs. Au-delà de l’émerveillement d’observer les cycles de la nature, il y a aussi ce sentiment de paix et de bien-être suscité par le travail manuel en plein air. Sans parler de la joie et de la fièrté de manger ses propres fruits et légumes une fois arrivés à maturité…

Où cultiver en ville ?

Dans son jardin ou sa cour, sur les toîts, dans les terrains vagues, dans un coin de parc, sur les balcons, terrasses et appuis de fenêtre, les accotements, et même en appartement… Ouvrez grands les yeux et vous découvrirez toutes sortes d’espaces disponibles autour de chez vous. Pourquoi pas les occuper pacifiquement avec vos petites plantations ? Cherchez et vous trouverez… même s’il faut commencer petit. Réfléchissez aussi de façon tridimensionnelle : certains fruits et légumes peuvent être cultivés sur un axe vertical, par exemple le long d’un treillage fixé au mur, et se combiner ainsi avec d’autres s’étendant au sol. Notre devise : profiter de tout l’espace disponible.

Plein d’avantages…

Du bien-être, de nouveaux savoirs, des produits frais, sains et économiques, du plaisir à admirer la croissance de ses plantes… Et aussi, un merveilleux moyen de recycler les déchets organiques de son foyer via le compost, tout en enrichissant notre sol.

Et aussi quelques mises en garde.A prendre en considération afin de réussir son petit jardin urbain :

# Lorsque qu’on cultive en bacs, l’humidité du sol s’évapore beaucoup plus rapidement qu’en pleine terre. Il faut donc s’assurer d’arroser très régulièrement en cas de temps sec, ou votre récolte sera perdue en un rien de temps.

# Attention au plomb ! A Bruxelles, beaucoup de sols sont pollués. On a décelés dans certains d’entre eux de très hauts taux en plombs, très dangereux pour la santé. Prenez donc la peine de faire analyser votre sol si vous récupérez un terrain au passé inconnu.

# Il est vrai que la pollution de l’air nuit aux cultures en milieu urbain, d’autant plus que les tissus végétaux fixent les polluants atmosphériques. Il est donc conseillé de laver trois fois ses légumes et herbes aromatiques avant de les consommer. Cependant, n’oublions pas que les terres et eaux de nos campagnes étant très polluées, elles ne nous garantissent pas nécessairement des aliments plus sains qu’en ville !

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Auto-suffisance est un groupe de citadin écolo-activistes qui ont transformé un des symboles fort de la consommation d énergie et de la pollution environnementale: la voiture, en un jardin potager.

« Une voiture prête pour la casse est transformée en potager public, et sert ainsi d’outil pour faire des emplacements de parking, des espaces fertiles et générateurs de liens sociaux par le jardinage collectif.
La « voiture-potager » est aménagée avec des plantes et des légumes, et pourra servir d’exemple et d‘inspiration. Une partie de la « voiture-potager » est vierge, et prête à être semée et travaillée par les gens qui visitent le lieu où la voiture-potager sera « garée ». Ainsi, les passants seront invités à « semer des graines pour une ville verte et nourricière », et à devenir ainsi plus « auto » suffisants dans leurs besoins alimentaires. »
Le projet invite à être reproduit par d’autres, et à adopter des pratiques d’agriculture urbaine spontanée partout en ville. « 

Ce collectif belge s’ occupent également d’un excellent site: http://www.auto-nomie.be/ qui regorge d’informations afin de bien démarrer son potager urbain.

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Voici une initiative qui j’espère fera des émules.

Victory Gardens 2007 est un projet artistique et environnemental, qui réunit graphistes, jardiniers et jeunes urbains autour des potagers citadins.

Ce projet né à San Fransisco, s’inspire des communautés potagères crées en 1941 aux Etats-Unis.

En effet durant la seconde guerre mondiale le gouvernement Américain proposa au citadin de cultiver fruits et légumes chez eux et dans les lieux publics afin de participer a l’effort de guerre: les » Victory Gardens » . Plus de 40% des fruits et légumes furent produits de cette manière. Il y avait en 1943 20 millions de potagers individuels et collectifs qui produisirent 8 millions de tonnes de nourriture.

Ces jardins, en plus de nous apporter une indépendance alimentaire, créent du lien social, un échange communautaire et nous maintiennent en contact avec un environnement naturel.

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